Réservé au départ à un large public de joueurs en tous genres, Zelda a charmé autant de joueurs qu'il en a écarté définitivement des Legend of Zelda. Même si les fans sont ravis de faire valoir la popularité de leur bien aimé, les joueurs qui n'ont pas été touchés par le phénomène se font plutôt discret. Ce qui ne déplaît pas à leurs antagonistes, puisqu'ils ne réfutent pas non plus la qualité incontestable du jeu. Ce qui est certain, c'est que le série The Legend of Zelda est LA série de jeux vidéos qui a marqué toute une caste de joueurs, sachant toujours nourrir et renouveler sont lot de fans, parfois en étonnant, en déconcertant mais toujours avec un professionnalisme rare dans le jeu vidéo (accompagné d'une bonne dose de commercial ça va de soit).
La légende du jeu vidéo a pourtant puisé son écho dans un petit jeu vidéo sur la première console de la firme qui n'a plus rien à prouver : la lointaine Nintendo. A l'époque, le concept même de Jeu de Rôle (ou RPG pour les adeptes du genre) venait de naître, et la plupart des consoles existantes dès lors proposaient des jeux classiques, racines du genre RPG, avec des systèmes de combat au tour par tour qui attiraient autant qu'ils éloignaient les joueurs. Ce qu'à réussi à faire Nintendo dans cette affaire, c'est concilier deux types de jeux vidéo, et ainsi attirer deux classes de joueurs en même temps : les amateurs d'action directe, avec une préférence pour les jeux de plate-forme et les jeux d'action, et les amateurs de jeux de réflexion et autres jeux de rôles où l'intelligence et la logique priment sur l'action en elle-même.
Tirant ses idées de préconcepts n'ayant pas eu la force d'éclore et tirant profit du potentiel naissant de l'univers du jeu vidéo, l'entreprise japonaise a créé le premier jeu vidéo d'une série aujourd'hui légendaire : The Legend of Zelda. Des graphismes enfantins, un scénario presque inexistant étonnamment clair et incisif, un système de jeu direct et immersif, c’est tout ce qu’il fallait à la Princesse pour grandir, évoluer et mûrir au fil des parutions de suites consécutives.
Toujours dans un souci d’accrocher les joueurs par l’originalité, le deuxième épisode de la saga proposait un changement total de système ce jeu, ce qui lui valut d’être le moins apprécié des Zelda, puisqu’au lieu d’entrer dans une véritable originalité, le concept de niveaux vus de côté et de progression linéaire ne faisait que copier les divers jeux du même style qui existaient déjà. Nintendo se complaît parfois dans la copie brève et nette, comme la firme japonaise l’a déjà prouvé avec Super Mario Bros. 2, un copier/coller d’un jeu japonais existant, avec toutefois quelques modifications au niveau des personnages et des musiques. C’est d’ailleurs ce qui explique que cet opus soit si différent des autres Mario, mais je m’égare là, restons dans le Zelda !
Même avec ce changement total, Zelda a connu le succès, et c’est ce qui lui a valu un novuel épisode de la série qui paraîtra sur Super Nintendo : le connu et reconnu The Legend of Zelda : A Link to the Past. C’est certainement avec cet épisode que la série s’est vraiment faite connaître, et c’est ce jeu qui a valu à la série son plus grand nombre de fans. Cette fois, Nintendo a opéré un véritable retour aux sources en reprenant le système de jeu du premier Zelda. Mais cette fois, un élément de jeu capital est inclus dans le titre : le concept de deux mondes parallèles que notre héros doit traverser et retraverser pour mener à bien sa quête. Ce concept est devenu aujourd’hui récurent dans les Legend of Zelda, comme le prouvent Ocarina of time (âges enfant et adulte), ou encore Twilight Princess (Pénombre et Monde réel). Souvent, cela se traduit par un monde de Lumière et un monde de Ténèbres. C’est cet aspect qui renouvelle complètement le jeu, quand finit par avoir exploré la totalité du premier monde et que le jeu s‘épuise, on a toujours le bonheur d’être transporté sur une nouvelle
Terre à redécouvrir dans sa totalité. Une manière comme une autre de rafraîchir le jeu à un moment où on commence à s’en lasser. Beaucoup d’autres jeux vidéo ont utilisé ce concept de mondes parallèles, son succès n’étant plus à prouver.
Une princesse à sauver, une terre à protéger, c’est tout ce qu’il faut pour ravir une horde de fans. La quête de Link, le jeune homme tout de vert vêtu (à ne pas confonde avec Zelda, qui est la princesse), ne se résume pas uniquement à sauver une demoiselle en détresse des bras d’un grand méchant, le poids de l’avenir d’Hyrule pèse aussi sur le lutin. En tant que politicien acharné j’y verrais une représentation du nationalisme parfait et une incitation au patriotisme, en tant que joueur invétéré j’y vois une manière de rendre cet espace fermé bien délimité le plus attachant possible. Car dans les Zelda, ce n’est jamais le destin du monde qui est en jeu : toujours seulement celui du petit royaume d’Hyrule et de son peuple.
A cette époque, la série Zelda était déjà fermement entrée dans l’univers du jeu vidéo en tant que série à succès, le genre de jeu qui ravit les fans à chacune de ses sorties. Le marché des consoles portables explosant, la sortie d’un jeu Zelda sur GameBoy parut inévitable. The Legend of Zelda : Link’s Awakening fut le premier Zelda à conquérir le marché des consoles portables. Un style graphique comparable à son prédécesseur sur Super Nintendo, une facilité de prise en main toujours au rendez-vous, le succès était assuré avant même la sortie du jeu. Néanmoins, cet épisode est aussi très différent des précédents, au niveau de l’univers cette fois-ci. A tel point qu’on pourrait presque croire que Link’s Awakening est une autre copie de jeu existant. Pour sa console portable, Nintendo a créé une toute nouvelle aventure, sans rapport avec les autres, et n’ayant pas le moindre lien direct ou temporel avec celles-ci. Une île, avec un œuf géant perché sur une montagne… Et pour la première fois, un nouveau concept vient enrichir al série : l’instrument de musique. Certes, on ne peut pas vraiment y jouer, mais l’importance de la berceuse dans ce titre est capitale, puisqu’on traverse les donjons pour acquérir différents instruments, pour finalement jouer une berceuse en symphonie devant l’œuf qui pourra alors éclore. Toute une poésie nouvelle vient enrichir al série, déjà ancrée dans l’esprit des joueurs. Cet épisode à d’ailleurs eu l’honneur d’une sortie couleur, et A Link to the Past a lui aussi eu droit à une réédition sur GameBoy Advance bien des années plus tard.
Avec l’arrivée des trois dimensions, et de la nouvelle Nintendo 64, Zelda marque un pas le plus avec The Legend of Zelda : Ocarina of Time. Pour la majorité des fans, cet épisode est le poit culminant de la saga, et s’est vite installé comme le meilleur jeu de la 64. Pourtant, il est différent des autres épisodes sur bien des points. Au niveau musical, tout d’abord. C’est bien simple : Ocarina of Time ne contient que des morceaux originaux, à l’exception de la fontaine des Fées, le titre ne reprend aucun thème existant, les concepteurs se sont donnés du mal pour créer de nouveaux thèmes pour donner une identité propre à leur jeu, et marquer les esprits avec de nouvelles musiques qu irestent en mémoire. C’est la cas pour beaucoup d’entre elles, qui n’a pas déjà eu en tête la musique des Bois Perdus, le thème Gerudo, ou encore la musique des boss de fin de niveaux ? D’ailleurs, étrangement, les boss de feu n’ont aps le même thème musical que les autre boss, allez savoir pourquoi, en tout cas ça leur donne un petit plus non négligeable.
C’est aussi dans Ocarina of Time que le concept d’instruments explose vraiment. C’est un véritable plaisir de véritablement jouer de l’Ocarina en pressant les différentes touches de la manette. Beaucoup de joueurs ont du mal à s’y adapter, mais c’est une question d’habitude, une fois la technique prise en main, on pourrait presque composer du Mozart (peu de gens savent que le joystick blanc permet de modifier le ton des notes).
On retrouve aussi le concept des deux mondes, mais cette fois le héros aussi est affecté par ce changement : Link est un enfant au départ, et sept ans plus tard on le retrouve en adulte. Encore un point qui permet aux joueurs de s’attacher plus facilement au héros, en leur permettant de choisir entre le gamin mignon, réservé aux filles en général, et le Link charismatique et adulte, réservé aux garçons, chacun d’eux nous donne une image de nous-même qu’on ne peut qu’apprécier : qui ne rêverait pas d’être un héros qui vole au secours d’une princesse en danger ! Pour elle aussi, la différence entre les deux âges est frappante : une gamine réservée se transforme en une femme sublime à l’âge adulte.
Des personnages variés et attachants, une aventure longue et des combats épiques, cet opus ne pouvait être qu’un succès !
Un seconde épisode est paru sur Nintendo 64 : Majora’s Mask, un Zelda qui sort du lot puisqu’il n’a pas été développé par l’équipe Nintendo, n’ayant jamais joué à cet opus, je ne m’exprimerais pas dessus puisque je ne le connais pas en précision. J’ai eu l’occasion d’écouter quelques thèmes musicaux plutôt réussis, des reprises pour la plupart d’A Link to the Past.
Après plusieurs années d’inactivité, le prochain Zelda se faisait attendre ; Une première vidéo nous avait dévoilé un combat impressionnant entre Link et Ganondorf (le méchant de la série), graphiquement sublime et réaliste. Mais c’est avec une énorme surprise et une certaine déception que nous avons vu débarquer sur nos écrans un Link gamin, haut en couleur, et tout en cell-chading. On aurait dû s’y attendre, Nintendo surprendra toujours autant les joueurs, mais leur garantit un plaisir intact et durable. The Legend of Zelda : the Wind Waker a beaucoup éveillé les critiques, mais lorsqu’on s’y attarde, ce jeu controversé n’a pas perdu une miette de l’esprit Zelda, ajoutant toujours un petit plus à l’univers et à l’expérience de jeu. Une fois qu’on a avalé le style graphique, l’expérience se dévoile en elle-même. Parcourir l’immensité de l’océan, explorer les archipels, diriger le vent avec une baguette de divination : on retrouve tous les ingrédient du Zelda, et si on prend le temps d’aller loin dans le jeu, on se retrouve brièvement dans l’ancienne Terre d’Hyrule, à laquelle le passage au cell-shading n’a pas enlevé cette impression d’immensité et de mystère.
Wind Waker est un Zelda, donc un très bon jeu, mais il n’en reste pas moins inférieur aux autres épisodes de la série. Certaines longueurs cassent le rythme, et les concepts d’instrument et de mondes parallèles ne sont qu’effleurés.
Musicalement parlant, c’est sublime, largement à la hauteur des autres titres, si ce n’est supérieur. On y retrouve de nouveaux morceaux, mais aussi des reprises de musiques d’anciens épisodes, on se souviendra surtout de la musique du château d’Hyrule, reprise du morceau de A Link to the Past, ou encore celle de la réunion de la force de la sagesse, qui démarre avec la reprise de l’apparition du titre d’A Link to the Past, suivi de la célère Berceuse de Zelda d’Ocarina of Time. L’effet est tout simplement énorme, une scène d’anthologie !
Les combats contre les boss eux aussi sont tout aussi soignés, chacun d’eux bénéficiant d’un thème qui lui est propre, donnant au combat une dimension unique et vraiment immersive. Une aventure digne d’un Zelda, même s’il elle reste teintée d’une pointe de déception, comparée à celle que l’on attendait tant.
Plusieurs épisodes secondaires de la série ont vu le jour depuis sur console portable : Four Swords, basé sur le multi joueur ; Minish Cap, de plus haut niveau, et proposant une toute nouvelle aventure avec un élément de gameplay supplémentaire : la possibilité de rétrécir et rencontrer les minuscules êtres que sont les Minish. On pourrait presque y voir une référence aux Lilliputiens de Swift, Zelda s’inspirant toujours de fictions existantes pour fonder ses œuvres.
Pour en savoir plus sur <a rel="nofollow" href="http://www.gamerzonline.fr/forums/redir ... %3Ft%3D625" target="_blank">The Legend of Zelda : Twilight Princess...</a>
Après tant d’épisodes et de succès, The Legend of Zelda est lentement entré dans les légendes du jeu vidéo. Aujourd’hui, je peux affirmer avec certitude qu’un Zelda est bien plus qu’un jeu vidéo : c’est une saga qui ne cessera jamais de m’émerveiller et de me faire rêver. Avec le temps, la légende de Zelda prend véritablement forme, et nous apparaît aujourd’hui comme l'un des contes modernes les plus immersifs et éprouvants.
Source : http://foret-primordiale.over-blog.net/ ... 06998.html