Que sa volonté soit faite
Kami nomi zo Shiru Sekai
Keima Katsuragi est un otaku expert des jeux vidéo de drague (Galge) bien connu sur le net. Percer le coeur de pixel des héroïnes de jeux n'a pas de secret pour ce génie des jeux vidéo de simulation amoureuse, à tel point qu'il est surnommé sur internet "Le dieu tombeur". Tout se complique lorsqu'il rencontre Elsy, jolie créature venue de l'enfer, qui lui confie une mission de taille : capturer le coeur de jeunes filles réelles pour renvoyer en enfer les démons qui se sont réfugiés en elles. Pourra-t-il appliquer ses plans de conquête sur " des filles en trois dimensions ", qui plus est en chair et en os ?Kami nomi zo Shiru Sekai
Shonen orienté comédie écrit et illustré par Tamiki Wakaki et comptant actuellement une douzaine de tomes, Que sa volonté soit faite détone comparé aux autres mangas orienté harem comédie comme il en existe actuellement à foison. En grande partie grâce à son héros, Keima Katsuragi. Froid, calculateur en toute circonstance, montrant une intelligence hors pair pour mener à bien les conquêtes qu’il devra réaliser. Détaché complètement de la réalité, il n’a d’yeux que pour ses héroines 2D et accompli sa mission le plus rapidement possible pour leur consacrer tout son temps.
Toute la première partie du manga se déroule ainsi. Elsy repère un démon qui se planque dans le cœur d’une jeune fille qui a une faille dans son cœur, et Keima arrive, expliquant à chaque fois de façon hilarante ses théories de gamers pour mener à bien la conquête à Elsy avant de passer à l’action pour les prouver. Une fois la capture du démon effectuée, la fille conquise oublie tout de Keima, ce qui nous évite de tomber dans un harem dans un premier temps. Malgré le fait que le manga tourne beaucoup autour de la drague, il est surtout comique.
L’auteur nous fait rire à chaque chapitre. Que ce soit par la sur dépendance de Keima aux jeux vidéos, que les situations qui sont amenées pendant l’action. L’humour de ce manga est sans aucun doute son plus gros point fort. Mais aussi la faculté de l’auteur à mener son intrigue. En effet, alors que le manga commence à devenir lassant à cause du schéma Démon repéré/conquête/oubli, l’auteur va faire prendre à sa série un virage au tome 7, parfaitement amené. Grâce au personnage de Tenri.
Nous sortons alors du schéma habituel du manga. L’univers de la série est alors expliqué. Et l’objectif est changé. Nous obtenons une vision bien plus globale des évènements, nous retrouvons pratiquement tout les personnages de la série qui était alors jusqu’à présent mis en retrait une fois leur arc passé, et leur temps d’apparition est parfaitement géré. Le scénario gagne en profondeur, Keima en charisme ( Il en avait pas besoin mais c’est vraiment cool pour le coup ) et il n’est alors plus possible d’arrêter sa lecture.
Le manga a été adapté en anime, qui compte deux saisons et qui adapte la première partie du manga, moins intéressante. En espérant qu’une saison 3 soit prévue un jour, ce qui permettrait d’entrer véritablement au cœur du sujet. Mais au vu du format des deux premières saisons qui sont de 12 épisodes, cela risque d’être compromis car l’apparition de Tenri impliquerait d’allonger tout cela.
Le manga est traduit en France par Kana ( à qui l’on doit la traduction moisi du titre du manga ). Actuellement trois tomes sont disponibles.
J’espère que les chapitres à venir seront aussi bons que les derniers parus, et que l’arc en cours se révèlera aussi bon que ce qu’il nous laisse imaginer.