Bon je viens de le finir. Je l'ai trouvé mauvais. Je ne me suis pas fait chier, loin de là mais il y avait tellement de trucs ridicules que j'ai passé mon temps à faire le tsukkomi xD
L'anime commence comme un bon anime harem. Souta débarque et se trouve cinq filles d'entrée (Nanami, Akane, Meg, Okiku et.... la prof ? On se demande quand la prof a rejoint leur harem). Non content de sa performance, il s'arrange pour recruter non pas moins de 8
stéréotypes filles, pour un total de 13 filles en moins de 10 épisodes. Qui acceptent TOUTES de partager Souta entre elles. Sans provoquer l'ire de l'ensemble des lycéens. Pas mal Hatate Souta.
On m'a dit que l'anime a été incroyablement rushé par rapport aux LN donc c'est assez compréhensible. Néanmoins quelques remarques à propos des personnages :
DAFUQ ? Qui a imaginé ce perso ? Une loli avec des gros seins qui porte un bonnet de bébé et qui parle comme une vieille ménagère apparemment dans l'école depuis une éternité. WTF ? Quelqu'un m'explique ? I
Y-aurait-t-il des fans qui aiment ce genre de perso ? Un loli avec un bonnet F qui parle du bon vieux temps ?
Et à quel moment elle est tombée amoureuse du héros ? D'un coup soudainement elle fait partie du harem "WTF elle fait partie du harem ?"
J'ai failli m'étouffer quand j'ai vu ça. Pendant tout l'anime à part un épisode assez mystérieux du bateau dans un monde alternatif, ce perso était totalement absent. Et à la fin, on la voit avec tout le harem alors qu'on se demande comment elle a pu venir. (D'ailleurs, comment ont-ils tous pu venir ? Pourquoi ils ont eu subitement des pouvoirs ? Pourquoi Ruri est une Deus ex machina qui résout tous les problèmes ? Pourquoi Meg se comporte comme une fille ? Pourquoi l'autre idol est là goddamnit !?!?)
Autant ne pas mettre la sensei du tout, elle ne sert à rien, j'ai pas trop compris la décision des mecs du studio là. JUSTE. W-T-F
C'est tout sur les personnages, je crois. Honnetement les persos ne sont pas mauvais, ils sont juste classiques. Ma favorite est Ruri, la trolleuse née; et Nanami parce que c'est une tsundere un peu plus marquante que le reste du groupe. Coté fanservice, personne ne peut rivaliser avec Meg par contre. (Sauf peut-être la grande-mère loli ? brrr)
Donc voila, après une courte introduction, l'auteur nous signale que son oeuvre harem n'est pas un oeuvre harem classique. On est prévenus, l'histoire se révèle plus sombre et complexe qu'elle en a l'air. Souta après avoir repris gout à la vie (il jouait l'émo dépressif donc ce n'était pas compliqué) se voit porteur d'un Death Flag au dessus de sa tête. Il va donc MOURIR. C'est ballot.
Mais il a un indice pour éviter de mourir. Une lettre qui parle d'un groupe à réunir dans le truc bizarre qui est là sous sa maison (comme par hasard). Un chevalier, un ninja, un mage et je ne sais plus quoi. Et c'est là que ça commence à déconner.
L'auteur en plus d'introduire des filles, introduit des éléments d'intrigue.
Une androide surpuissante, une organisation mystérieuse, des éléments de RPG/Dragon Quest, une principauté européenne, des rois, des princesses, des mondes parallèles,une méchante androide, des maids armés des mitrailleuses P90, des programmes, une IA qui veut contrôler le monde, des anges pas beaux, Matrix, Inception, Hatate Néo l'élu, un bateau qui lance des rayons laser comme boss final et... l'apparition de la prof dans la scène finale. Et des drapeaux dont le fonctionnement reste obscur, bien sur.
Voila, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur mettait des éléments random pour donner un semblable de fond à son oeuvre harem. Du coup il change inlassablement de ton entre les scènes comiques et les scènes sombres, et ça casse la crédibilité de l’œuvre. Ça pourrait marcher si l'ensemble était solide. To Aru no Majutsu no Index a un univers très solide, l'auteur a osé mélanger les magiciens et les espers, et ça a très bien marché, c'est même foutrement génial.
Mais là ça n'a juste pas de sens, c'est tellement incohérent. Des incohérences partout, vraiment partout, tellement d'évènements ridicules que ça devient hilarant. Du coup j'ai passé un bon moment devant cet anime tellement il était ridicule. Mais dans l'ensemble l'histoire a un certain sens.
De ce que j'ai compris.
1- Souta est victime de l'accident dans le bateau où il s'est fait mettre une Death Flag spéciale par Demon Laplace (lol) pour sauver ses proches. En plus de la Death Flag, il devient oublié haï et isolé de tous.
2- Cependant, certaines personnes arrivent à se souvenir de lui, dont Number 0 (Kagura bladefield, la fondatrice du royaume qui est censé avoir 600 ans) qui s'empresse de brancher sa conscience dans une multitude de mondes virtuels pour rencontrer l'autre programme, Sacrament pour débloquer des pouvoirs. (Kagura défend le royaume de Bladefield, seul endroit au monde disposant d'un internet non contrôlé contre Angelus Gemini)
3- Dans le timeline du manga, Souta rencontre Sacrament et débloque le pouvoir de voir des drapeaux.
4- Après avoir pécho 13 filles et suffisament développé son pouvoir (autrement dit, 90% de l'anime n'a servi à rien) il comprend qu'il est temps de revenir dans le monde réel et de battre Angelus Gemini pour de bon
5- Par contre l'épilogue est sympathique. Même si je ne comprends pas trop pourquoi le monde réel est intact, Il semble que Souta aie choisi Akane, c'est une excellente nouvelle. Du coup, émues par le fait que cet anime ne se termine pas avec un statut quo, les deux programmes ont décidé de rendre les mémoires d'Akane. (qui était dans le bateau de Souta, avec Nanami, Okiku et Meg)
Mais évidemment le studio s'est senti obligé de niquer l'épilogue en montrant toutes les autres filles ensemble, même l'androide qui est censée ne pas exister et certains persos qui ne sont pas censés connaitre Souta (la sensei, la présidente, la grandemère loli...).
Et pour arranger les choses, l'animation est inexistante, le chara est OK et le reste OK aussi. Notons toutefois que la scène du train était fort sympathique, je crois que c'est la meilleure scène de l'anime.
Du coup quand je lis vos réactions, je suis un peu étonné. Parfois j'ai l'impression qu'il suffit d'un bordel incompréhensible pour vous enthousiasmer.