Ressha Sentai ToQger
Studio : ToeïDiffusion : Du 16 Septembre 2014 au 15 Février 2015
Episodes : 47
Adaptation ? Non, original
Genre(s): Tokusatsu, Super-Héros, Comédie, Action
Synopsis :
"Le monde ne se limite pas à ce que vous pouvez voir... Le pouvoir de rêver, le pouvoir d'imaginer, il existe un monde que seuls ceux avec de suffisamment d'imagination peuvent observer. L'Imagination ! Elle peut rendre l'impossible possible. Il s'agit d'un pouvoir infini qui peut illuminer le monde. Cependant... Là où la lumière existe, il existe des ténèbres pour s'y opposer.
Right, Tokatti, Mio, Hikari et Kagura sont cinq jeunes adultes voyageant à bord de la Rainbow Line, une ligne ferroviaire que seuls ceux ayant suffisamment d'imagination peuvent voir. Ensemble ils forment les ToQger, durant leur voyage ils vont faire de nombreux arrêts dans des villes ayant succombé à la Shadow Line afin de les libérer... Et accessoirement retrouver leur ville dont il n'ont plus aucun souvenir à cause d'une mystérieuse amnésie."
Succédant à Zyuden Sentai Kyoryuger aux côtés de Kamen Rider Gaim dans la case horaire Super Hero Time, Ressha Sentai ToQger est la 38ème série de la franchise Super Sentai.
A chaque épisode un membre de l'équipe va lamentablement se ramasser dans l'opening, la question est... lequel ?
ToQger est une saison assez à part dans la franchise dans le sens où elle écrite par Kobayashi Yasuko avec le feu vert pour laisser sa passion pour les trains transpirer un maximum, en conséquence les lieux de tournage changent continuellement et on est vraiment dans un esprit de voyage assez shonen nekketsu, un aspect pas du tout présent dans la plupart des autres saisons de Super Sentai. La série nous apprend régulièrement et de façon bien amenée un tas de choses sur les trains et a d'ailleurs remporté plusieurs prix pour sa valeur éducative à cet égard.
Pour ceux qui ne connaitraient pas Kobayashi Yasuko, elle est principalement connue pour avoir relancé la franchise Kamen Rider avec Den-O et pour son travail d'adaptation sur des anime comme Death Note, Jojo's Bizarre Adventure ou encore Shingeki no Kyojin. Et ouais, rien que ça.
Des histoires en un épisode, parfois deux et quelques autres qui font vraiment avancer le plot de temps à autre, voilà ce qui vous attend dans cette série. La trame principale est simple et efficace avec des retournements de situations franchement bien orchestrés et certains passages émotion qui font mouche, mais on est globalement dans une ambiance complétement fun et bon enfant, du grand n'importe quoi bien japonais. Tout ça forme un tout très équilibré, on ne s'ennuie jamais devant.
Si il y a une chose que je tiens à souligner à propos de cette série c'est que tous ses personnages sont A.D.O.R.A.B.L.E.S. Vraiment, c'est une des rares fois où j'ai autant aimé tous les membres d'une team, chacun apporte son petit truc au groupe et bien que Right soit le leader ils sont tous développés de façon équivalente. Du côté des méchants, la Shadow Line présente un panel varié entre l'antagoniste rigolo, le très cool (un des méchants est doublé par Jun Fukuyama aka Lelouch de Code Geass, je ne m'en lasserai jamais) et l'antagoniste principal avec un caractère et des intentions assez originals pour ce genre de série. Mais je n'en dirais pas plus.
Pour les combats, c'est assez particulier - inutile de vous dire que chacun d'entre-eux se terminera par une confrontation en robot géant, c'est le gimmick inévitable du genre - puisque les héros utilise un système "pour changer de ligne" qui consiste à échanger leurs tenues, couleurs et aussi armes/capacités. Au début on pourrait croire que ce système va faire perdre leur individualité aux personnages, mais ce n'est pas du tout le cas et il s'agit au final d'un des gimmicks les mieux exploités que j'ai pu voir dans du tokusatsu.
Un moment fort de la franchise à n'en pas douter
Couplé au thème des trains, la série a pour sujet principal l'IMAGINATION ! Bien que vers la fin le thème s'efface un peu pour le scénario, il constitue la force principale de la série pour moi. Plus que les trains, celui-ci est très bien exploité et a un message doux-amer à faire passer, une morale introduite très tôt dans la série est que les adultes perdent leur force de rêver en grandissant, certains enfants aussi dans certaines circonstances et c'est une chose sur laquelle série se montre parfois vraiment dure. Malgré ça elle a un message à faire passer aux petits comme aux grands, j'ai vraiment retrouvé un peu de mon âme d'enfant en regardant ToQger et j'espère pouvoir avoir pu faire découvrir cette série à quelques personnes !