Dungeon ni Deai wo Motomeru no wa Machigatteiru no Darou ka

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Kaengel
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Dungeon ni Deai wo Motomeru no wa Machigatteiru no Darou ka

Message par Kaengel » 17 mars 2015, 17:35

Danmachi
Dungeon ni Deai wo Motomeru no wa Machigatteiru no Darou ka
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Auteur : Omori Fujino
Illustrations : Yasuda Suzuhito
Genre : Action, Fantasy, Aventure
Format : En parution : 7 en cours, licencié chez Yen Press
Date : 2013 -

Orario est une immense cité laquelle se retrouve divinités, humains, et créatures de toutes sortent. Au centre de la ville se trouve le Donjon, un immense Labyrinthe dont la profondeur est inconnue à l’intérieur duquel de nombreux monstres apparaissent à chaque instant, et ils deviennent de plus en plus puissant au fur et à mesure que l’on descend.
Les divinités ont mis en place un système d’aventurier qui permet à leur fidèles d’obtenir un niveau et des compétences qui dépassent la force ordinaire d’un être humain selon l’expérience qu’ils accumulent en affrontant des monstres. Nous suivons Bell, un jeune aventurier qui n’a pas trouvé le moindre groupe souhaitant être un héros et Hestia, la déesse qui n’a pas trouvé le moindre fidèle.

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Dans le genre de novel ambiance RPG où notre héros s’en va tabasser des monstres et des monstres en pagaille… Danmachi se pose plutôt carrément bien. Bell, niveau 1, nouveau venu. Aventurier de base arrivé tout droit de la campagne sans aucune conscience de la réalité des choses se pointe à Orario et se retrouve être le seul fidèle de la déesse Hestia et vivent tous les deux dans des ruines.

Pour vous mettre dans le contexte, les autres aventuriers sont dans des clans puissants autour de leur dieu, vont se battre ensemble en groupe afin d’éviter de mourir en sachant que la résurrection, ça n’existe pas. Bref : Bell est dans la merde. Hestia avec un seul fidèle est dans la merde aussi : Ils sont tous les deux dans la merde, et c’est là que ça devient tout de suite marrant.

Pour commencer au niveau des combats. L’auteur prend souvent le temps de nous expliquer les tactiques normalement utilisé par les groupes pour flinguer tel ou tel type de monstres, dire pour quelle raison ce n’est pas une grande idée d’affronter un autre monstre tout seul et pourquoi être à plusieurs est indispensable. De ce fait les actions de notre héros qui est contraint d’être tout seul pour se battre paraissent bien plus impressionnantes.
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La façon dont il combat est par ailleurs agréable à suivre, change des héros de Rpg avec leur grande épée qui découpe dans la chair sans vergogne. Bell si on devait lui attribuer une classe, ce serait plutôt la classe de voleur. Bien qu’il soit l’incarnation du Good Guy, quand il se bat il doit être fourbe, tendre des embuscades, tenter tous les coups les plus condamnables… Bref, ses combats n’ont absolument rien de combats loyaux. S’il peut égorger un gobelin en le chopant au détour d’un virage c’est bien, s’il peut balancer un projectile sur une saloperie avant de l’attraper, c’est encore mieux. Sa façon de se battre rend également encore plus intense les moments ou il se retrouve vraiment au charbon à devoir échanger les coups malgré sa défense pourrie.

Au-delà des combats vraiment bien foutus, les personnages sont tous intéressants. Bell est peut-être le personnage le moins passionnant alors qu’il n’est pas mauvais. Il est juste un classique Good Guy. Hestia en tant que déesse avec peu ou pas d’atouts fait vraiment son possible pour aider son fidèle, et des personnages comme Ais qui est une sorte d’objectif à atteindre, Lili ou Welf ont tous leur morceau d’histoire qui va bien. Bell n’a que très peu de background, juste le mystère qui entoure sa vitesse de progression.
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Bell serait peut-être même le seul défaut de la série en tant que personnage, pas en tant que héros ou il passe très bien. Nous sommes très loin que ce que le novel semble indiquer avec son titre et qui peut donner une mauvaise impression, mais le fait est que Bell est souvent très loin d’être conscient des tenants et aboutissants de tout ce qu’il fait. Il est sur scène, il agit. Sauf que la plupart des choses d’intérêts se produisent en coulisse sans qu’il ne sache rien. Cette espèce de passivité imposée par son ignorance font que les premiers volumes manquent un peu d’intensité sur le plan global dans leurs résolution.
Heureusement que Bell a fort à faire avec juste ce qu’il a sous le nez.

D’un point de vue construction du monde, l’auteur ne se contente pas de juste balancer Bell dans un donjon pour lui faire trasher tout ce qu’il y a sur son chemin. Quand il ne se rend pas ridicule à fuir la queue entre les jambes. Nous voyons tout une économie qui tourne autour de ce donjon. Des familles commerçantes qui récupèrent des composants pour crafter divers objets, des gens qui vendent leur servir aux aventuriers pour dépouiller les cadavres à leur place, des artisans qui se rendent dans le donjon pour acquérir certains skills et faire fleurir leur activité, et des aventuriers qui ont raté leur carrière qui se retrouve à faire bien d’autres choses.

Danmachi est vraiment un bon novel d’action aventure. Si on aime le concept des Rpg ou on va tabasser un donjon souterrain à farmer comme des cons pour avancer avec le risque de game over à chaque virage, c’est encore mieux. Les illustrations de Yasuda Suzuhito, à qui l'on doit le manga Yozakura Quartet, les dessins de Durarara ou les designs de Ai Tenchi Muyo, Digimon World Re:Digitize ou Shin Megami Tensei Devil Survivor sont un bonus carrément pas négligeables.
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