Futari Wa Precure ( MaxHeart )

Les séries commençant par D, E, F.
Répondre
Avatar du membre
Kaengel
F1 F1 F1 F1 F1 F1 F1
Messages : 3081
Enregistré le : 27 févr. 2010, 15:10
Portugal

Futari Wa Precure ( MaxHeart )

Message par Kaengel » 27 oct. 2011, 21:29

A voir aussi : Heartcatch Precure ! , Suite Precure
Futari Wa Precure
Image

Nagisa Misumi et Honoka Yukishiro sont deux adolescentes que tout oppose. Nagisa est sportive alors qu’Honoka est studieuse, et bien qu’elles soient dans la même classe, elles ne se sont jamais adressées la parole, jusqu’au jour ou une pluie d’étoiles filantes amène deux curieux visiteurs dans leur vie, Mipple et Mepplle, des réfugiés du jardin de la lumière, qui a été plongé sous la domination des ténèbres. Nagisa et Honoka reçoivent le pouvoir de le défendre, et deviennent Cure Black et Cure White.


Futari Wa Precure. Première saison de la série des Pretty Cure sortie en 2004 et qui n’en a toujours pas fini à l’heure actuelle. Cette série pose les bases de ce que deviendra la licence, un Mahou Shoujo dans lequel on retrouve tous les clichés possibles de ces séries sur l’amour et l’amitié, mais que l’on aurait profondément plongé dans Dragon Ball.

En effet, dès le premier épisode le format des 48 qui suivront est posé. On commence avec une partie Slice of Life qui raviront les jeunes filles qui regarderont la télévision, et la seconde partie on se retrouve tout à coup plongé dans des combats dont les mises en scènes des phases au corps à corps n’est vraiment pas sans rappeler Dragon Ball, ce qui pourra plaire au garçon qui se contenteront de 6 minutes d’épisodes et ravivera la nostalgie des plus jeunes.

Les deux parties de l’anime sont assez bien traitées. Pour les parties de Slice of Life, on retrouve des thèmes assez récurrents qu’on retrouve partout, une sortie à l’aquarium, un coup on va camper, un coup on ballade la grand-mère, bref, du très grand classique, bien amené, et qui ne lasse pas trop vite. Il faut voir que cela est porté par deux personnages qui ensembles ont un certains équilibre.

Nagisa est ce qu’on appellera l’énergie de l’anime et Honoka celle qui apportera un peu le calme et la douceur. Une bonne partie du début de l’anime est fait pour les voir se rapprocher peu à peu jusqu’à ce qu’elles deviennent amies. Etant complètement l’opposée l’une de l’autre cela leur prends un peu de temps histoire d’accepter leurs différences. Nagisa est d’ailleurs un type de personnage que l’on ne retrouvera pas dans la franchise à cause de son caractère qui n’est pas vraiment en phase avec le message véhiculé par la série, une héroïne de ce genre dans les saisons récentes est inimaginable, mais j’y reviendrais plus loin.

Une fois que le problème de relation humaine est posé pour l’épisode, un larbin au choix du Dark King va débarquer pour animer un monstre contre lequel Nagisa et Honoka se battront avant d’aller botter le cul au serviteur qui soit fuira pour revenir quelques épisodes plus loin soit se fera abattre au bout de quelques essais. On se tape une scène de transformation qui est dans le pur genre des Mahou Shoujo, du moins surtout pour Cure White, Cure Black étant un peu plus bourrine pour cela, mais elle restera un perso unique de la saga. On remarquera que Queen, la reine du Jardin de la lumière, n’envoie aux héroines que des persos inutiles, cette radine :)

Quand le combat commence, on arrive dans un tout autre anime. Fan de Dragon Ball, bienvenue. L’animation des combats au corps à corps est la même sur certains épisodes, avec Cure Black qui balance des enchainements de coups hyper rapides alors que White dans un autre genre est plutôt du genre à retourner la force de l’adversaire contre lui avec des prises assez uniques. Les Cure vont en prendre vraiment plein la gueule au cours de la saison. Elles vont traverser je ne sais combien de bâtiments à pleine vitesse, se faire écraser par des choses allants du poids d’une simple poutre à celui d’un immeuble tout entier. D’ailleurs le fait que le pouvoir du larbin du Dark King fasse disparaitre les gens et répare les décors quand il se fait botter le cul est assez pratique, parce que pour le coup la Toei animation s’est lâchée sur certains épisodes. Il est par exemple amusant de voir les deux héroines se faire attraper par un méchant tout en muscle qui les balance à travers tout les étages d’un parking souterrain avant que le tout ne s’effondre sur leur gueule, et vu que ça suffit pas elles encaisseront éventuellement une boule d’énergie qui fait 5 fois leur taille histoire d’être sur que ça soit classe quand elles se relèvent.

Les méchants d’ailleurs. On est loin du design semi-bisounours que l’on trouve parfois dans les Mahou Shoujo, la on a vraiment affaire à une bande de punk. Nous en aurons deux vagues au cours de l’anime, un pack de 5 qui restera loyal au Dark King, des purs méchants, mise à part l’un d’entre eux, Kiriya, qui est un excellent élément de la série et qui finira par remettre en question sa loyauté. La seconde vague est elle aussi sympathique, avec des serviteurs qui tenteront de se libérer de leurs chaines. Dans les deux cas ça permet d’avoir des gros moments avec eux pour peu qu’on sorte du schéma classique des épisodes.

Pour ce qui est des pouvoirs des héroines, elles finiront toujours les combats par le Marble Screw, un décharge électrique ultra puissante qui ressemble plus à une sorte de vague déferlante. Pour cela elles rassemblent leur White Thunder et le Black Thunder. J’en profite donc pour revenir sur Nagisa. Black. Elle balance des éclairs noirs. Comme dirait Maitre Yoda, elle a tout pour pencher du côté obscur de la force. Un perso comme elle est tout simplement impossible dans les saisons actuelles. Alors que l’image de marque des Precure actuelles et celle de jeunes filles qui se battent toujours avec un sentiment d’amour/amitié toussa, Cure Black a une tendance assez forte à foncer avec la colère, voir carrément la rage dans un combat. Ce qui fait un équilibre avec Cure White d’un autre côté. Mais pour le coup, ça claque vraiment sur certaine scène. Par exemple lors d’un épisode ou la bande de méchant enferme White dans un monde de ténèbres pour que son corps se désagrège, Cure Black va péter un câble, avec des cris de rages vraiment épiques (Bravo à la doubleuse au passage). Et cela n’arrive pas qu’une seule fois dans l’anime. A chaque début d’épisode on finira par espérer revoir ce côté la de Black qui montre aussi une résistance au coup bien supérieur à celle de White. Bref, Cure Black est une pure brute dans son domaine.

La saison se déroule ainsi jusqu’au final ou on aura le destin du monde en jeu, avec bien sur les dégâts que cela peut causer au monde et à nos héroïnes, et avec les power-up classes qui vont bien. La fin de saison est vraiment pas mauvaise, ce n’est pas un Happy End total grâce à Kiriya notamment.

D’un point de vue technique. Le chara-design des persos est juste passable, que ce soit transformé où non. L’animation a de gros soucis de régularité selon les épisodes, on passera des combats qui font baver tellement les enchainements sont bien foutus aux rythmes vaseux vu et revu. Les musiques sont carrément pas mal du tout, mais cela restera une marque de fabrique de la licence.

Bref, Futari wa Precure est un anime qui s’adresse à un public jeune, que ce soit fille ou garçon, bien que les filles auront la préférence vu que leur partie consacrée tient les 2/3 de l’épisode sauf pour la fin de l’anime où il ne reste plus que de l’action ce qui ravira les garçons.



Futari Wa Precure Max Heart
Image
Peu après la défaite du Dark King, Queen, gravement blessée, perd la mémoire et arrive sur Terre en se brisant, dont l’une des parties prendra la forme d’une jeune fille, Hikari Kujou. Avec l’aide de Nagisa et Honoka, et gagnant elle aussi de nouveaux pouvoirs, elle partira à la recherche des 12 Heartiels qui lui permettront de redevenir celle qu’elle était.


Seconde saison de la série des Pretty Cure, Max Heart reprends les mêmes personnages que pour la première saison en leur confiant une nouvelle mission, toujours sauver le monde. On reprend donc tout les fondamentaux de la série et on repart, malheureusement cette seconde saison a des défauts que la première n’avait pas ce qui la rends bien moins appréciable.

Tout d’abord, l’intrigue en elle-même dont on comprend la fin 45 épisodes avant la fin, soit à l’épisode 2. Queen s’est réincarné en Hikari, alors que le Dark King s’est réincarné en Hikaru, un jeune garçon complètement innocent qui ne connait rien au monde et qui est protégé comme un trésor par la nouvelle bande de super méchant. M’voyez, la fin est visible dès ce moment précis. Ce qui est plus que dommage.

La bande de méchant de la saison d’ailleurs, ils sont assez, voire très, non allez, ils sont complètements cons. Alors que dans la première saison les studios avaient pris le temps de développer ces personnages, dans la saison 2 nous avons une bande de vilains assez plats avec des caractères clichés tirés au hasard dans une boite, et dont l’objectif ultime semble d’être un jour capable de renvoyer le Marble Screw de Black et White dans leur tronche. Alors non seulement ils ratent leur coup à chaque fois vu que le Marble Screw gagne en puissance par deux fois dans la saison avec des nouvelles versions assez classes il faut le souligner, mais en plus le déroulement ils n’arrivent pas à voir ce qui est évident aux yeux de chaque spectateur sur leur roi, m’enfin, c’est pas le seul point qui fache.

Le vrai gros sale point qui met de travers après avoir vu la première saison à un nom. Et c’est Hikari. Elle se transforme en Shiny Luminous, brisant au passage l’équilibre assez classe qu’il y avait entre Black et White avec Black qui est colérique et White douce. Hikari est un genre de vase en porcelaine que les deux héroines devront transporter avec soin à chaque combat alors qu’elle est censée se battre à leur côté. Le souci étant qu’elle ne va servir à que dalle, et qu’avec sa présence Black va être souvent occupé à lui sauver les miches, ce qui laisse beaucoup moins la place à ses colères dans les fins d’épisodes. Ce qui est aussi dommageable à la qualité de la série.

Toujours sur les combats, la fin de saison est par contre explosive. On a de véritables scènes d’Apocalypse sur Terre, c’est vraiment la grande classe. Le genre de méchant qui te fait des boules d’énergies à la Genkidama et qui te rase une ville d’une simple pression de la main depuis les airs faisant connaitre à nos deux Precure le désespoir complet à plusieurs reprises. Limite la saison se regarde juste pour les deux épisodes finaux. L’animation des combats et leur mise en scène sera excellente pour le coup, on aura l’impression de se trouver dans un gros shonen de combats malgré les tenues des héroines.

En ce qui concerne la partie Slice of life, elle souffre cette fois-ci de répétitivité. Si on prend la saison à part, ça passe plutôt bien, mais il y a redondance avec les épisodes de la première saison qui sont recyclés parfois en y rajoutant Hikari dans le lot qui découvre le monde. C’est dommage que les auteurs n’ont pas cherchés l’originalité, d’autant plus qu’ils en sont capables quand on voit les saisons qui arriveront par la suite.

MaxHeart est donc un ton en dessous de la première saison, un peu plus bisounours à cause d’Hikari, qui est un personnage raté qui tient malheureusement un rôle capital.


Eiga Futari Wa Precure MaxHeart

Image
Les courageux guerriers du jardin de l’espoir implorent Nagisa, Honoka et Hikari de protéger leur royaume d’une sorcière qui prévoir de dérober le Diamond Line, des joyaux que la reine porte à une cérémonie chaque année, et d’utiliser son pouvoir pour ramener à la vie le Dark King.


Le premier film de MaxHeart. Et il est très bon. Toujours une partie Slice of Life en début de film. On voit les héroines dans leur vie de tous les jours puis dans leur découverte du royaume, les spectatrices pourront apprécier leur tenue de soirée lors d’un bal. Cette partie la dure environ une trentaine de minutes sur les 70 du film, et après on passe à de l’action à l’état pur pendant le reste.

Ce film a déjà un grand intérêt par lui-même. Hikari est laissé pour morte deux fois. Au milieu et à la fin du film. Et cela pour tout spectateur censé qui aurait pu voir la saison de Maxheart, cela ne manquera pas de faire dessiner un zoli sourire sur vos lèvres.

Une fois que le perso inutile est envoyé à l’infirmerie, on se retrouve dans un combat de longue haleine pour Nagisa et Honoka contre la sorcière, avec des scènes qui sont juste épiques. Un combat dans un cimetière de bateau qui se terminera dans une lutte pour survivre à un fort incendie avant l’explosion de réserve de poudres, une lutte dans une épave au fond d’une grotte dans laquelle Nagisa péter la classe comme cela n’est pas permis. On retrouvera sa colère moins présente dans Maxheart et ses intentions limites meurtrières. Elle passera à tabac leur ennemie au point de se bousiller la main, et c’est beau *_*. On finit le tout par une bataille finale dans les jardins du palais et on a un trio gagnant de combat. On se croit vraiment dans un film de Dragon Ball Z. D’ailleurs la Toei a pris soin d’appeler la doubleuse de Goku pour jouer le rôle du personnage en plus du film pour nous le faire remarquer. Son cri de douleur est toujours aussi reconnaissable :)

L’animation est vraiment de grosse qualité pour les combats, les enchainements sont très bons. Les Cure vont une nouvelle fois vraiment plein leur gueule, et elles n’oublieront pas de rendre ce qu’elles ont reçus. On oublie toute trace de scénario, pour un film les créateurs se sont quand même pas donné cette peine pour 70 minutes alors qu’ils l’ont à peine fait pour la 100aine d’épisodes des deux premières saisons. Mais on reste absorbé par les combats donc cela ne se ressent pas, bref, une bonne réussite.

Eiga Futari Wa Precure MaxHeart 2 : Yukizora no Tomodachi

Image

Alors qu’il se dirige vers le jardin de la lumière pour rendre visite à la reine, le sage du jardin des nuages laisse accidentellement tomber l’œuf d’un phénix sur Terre qui sera découvert par Hikari. Son éclosion attirera l’attention deux deux puissants serviteurs du Dark King.

Second film pour MaxHeart, et comme pour la série Tv, la seconde fois n’est pas une réussite. Nous partons dans la même direction que pour le premier film, une partie Slice of Life avant d’aller dans un nouveau monde et tabasser les deux vilains qui sont sur place.

Freezen et Frozen, qui utilisent donc des pouvoirs de glace, vont rapidement donner du fil à retordre à nos Cure sans être eux même spécialement puissant. Car la seule chose cool du film, mais qui ne va durer que 10 minutes, sera de voir Honoka puis Nagisa contrôlée tour à tour pour qu’elles se foutent sur la tronche.

Cure White Vs Cure Black c’est assez épique, mais bon, le manque d’équilibre des forces des deux persos et le pouvoir de l’amitié (important de jamais l’oublier ) va rapidement résoudre la situation. A partir de la les deux vilains vont se faire latter assez facilement par nos héroines malgré qu’elles aient besoin de se faire sauver d’une prison de glace.

L’animation qui faisait la force du premier film n’est ici pas présente. Le charisme de la sorcière du premier film n’est pas présent sur les deux nouveaux vilains et la partie Slice of Life est bateau comme jamais. Bref, autant le premier film est une réussite, autant celui-ci est un foirage global. Dommage pour la dernière adaptation animée de Cure Black et Cure White, mis à part les films DX All-Stars qui regroupent les héroïnes de chaque saison.
Image

Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité